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Le folklore éclaireur s’inspire de deux traditions : l’indianisme, venu du scoutisme américain, et l’idéal chevaleresque, transmis par Baden-Powell dès les origines du scoutisme. Il s’agit d’un véritable outil pédagogique qui aide chaque jeune à trouver sa place, à se dépasser, à s’ouvrir aux autres et à vivre selon des valeurs fortes.
Comment l’indianisme est-il appliqué dans notre scoutisme ?
L’indianisme permet d’aborder la vie en communauté dans le respect de la nature. Il se manifeste par une attention particulière à l’environnement, la pratique du campisme, les signes de piste, la participation à des défis, et bien d’autres activités encore.
L’indianisme introduit aussi une progression symbolique au sein de la troupe : (Il ne s’agit pas d’une hiérarchie !)
Le jeune qui découvre le scoutisme est appelé “visage pâle” : il observe et découvre le scoutisme, mais il n’est pas engagé et ne porte pas de foulard. Lorsqu’il rejoint activement la troupe, il devient “guerrier”. Cette étape est marquée par le flottage. Il commence à porter les couleurs de sa patrouille à travers les flots et peut aussi porter le fanion. Enfin, il y a le “sachem”. Les sachems sont les sages et les conseillers de la troupe. Cette étape est marquée par la sachémisation.
Il est important de souligner que chez les Éclaireurs Évangéliques de France, l’indianisme reste une démarche pédagogique. Il ne comporte pas d’aspect animiste, totémique ou ésotérique, car ces éléments vont à l’encontre de nos valeurs chrétiennes.
Comment la chevalerie est-elle appliquée dans notre scoutisme ?
L’idéal chevaleresque permet de transmettre aux jeunes des repères forts, des valeurs auxquelles notre mouvement se reconnaît. Cet esprit se traduit par l’esprit de service, la défense du plus faible, le courage, l’obéissance et la discipline, le sens de Dieu, et la générosité.
La chevalerie a fortement inspiré la loi et la promesse. Cet idéal est aussi visible à travers des symboles tels que l’emblème, le fanion ou encore la pratique de la “bonne action”.